La politique génocidaire du gouvernement israélien que rien n’arrête

Publié le 9 mai 2025

Avec un sentiment de toute puissance, le gouvernement israélien viole sans aucune retenue le droit international et fait subir aux populations palestiniennes des conditions de vie insupportables à Gaza et en Cisjordanie il accélère l’implantation de colons. L’ONU est comme paralysée. Des voix de plus en plus nombreuses, y compris d’Isréalien-nes, n’hésitent plus à exprimer leur indignation et leur colère face à ce qu’ils-elles appellent un « génocide » à Gaza.

Pour ce gouvernement d’extrême-droite, les associations étrangères qui défendent les droits des palestiniens sont considérées comme terroristes, et tout dernièrement une trentaine d’élu-es locaux français-es ont été interdits de séjour par Israël, dont deux grenoblois-es (E. Carroz et A. Breton), au motif d’un lien avec des organisations terroristes (les associations historiques de coopération avec la Palestine !).

Le gouvernement français a réagi à certaines interdictions : « La décision des autorités israéliennes de révoquer l’autorisation de voyage de deux délégations françaises menées par des associations œuvrant pour la coopération décentralisée (Association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises et Cités unies de France) composées de plusieurs élus devant se rendre en Israël et dans les Territoires palestiniens est regrettable, contreproductive et dommageable pour les relations franco-israéliennes.

Les accusations publiques de l’ambassade d’Israël en France supposant un lien entre ces associations et des organisations terroristes sont inacceptables.

La France appelle les autorités israéliennes à revenir sur ces décisions, qui pénalisent des acteurs œuvrant à une paix durable entre Israéliens et Palestiniens. »

Le 28 avril, la Ville de Grenoble a fait le communiqué suivant :

« Les autorités israéliennes bloquent une délégation de coopération internationale et annulent les visas d’élu-es grenoblois

Emmanuel Carroz, Adjoint à la Mémoire, aux Migrations, à l’International et à l’Europe, et Annabelle Bretton, Adjointe à l’Education populaire et la Jeunesse, sont membres d’une délégation de 50 collectivités présidée par Cité Unies France et invitée par le Consulat général de France à Jérusalem, afin de célébrer les 30 ans de la coopération décentralisée franco-palestinienne. Cette mission en Palestine devait se tenir du 30 avril au 4 mai, mais les autorités israéliennes ont décidé, trois jours avant le départ, unilatéralement et sans donner d’explication d’annuler les visas des participant-es.

Le déplacement était un événement symbolique fort. Il constituait une occasion de plaidoyer pour la paix, un cessez-le-feu et la libération des otages. Il visait aussi à valoriser les coopérations décentralisées franco-palestiniennes dans le contexte extrêmement sensible qui touche actuellement le Proche Orient.

Cette mission devait relancer les coopérations existantes avec les collectivités palestiniennes de Cisjordanie, construites depuis plus de 30 ans avec les accords d’Oslo et qui soutiennent des projets en faveur de la jeunesse, du développement local et de la promotion des valeurs universelles de paix et de solidarité, malgré les entraves imposées par l’occupation militaire.

Grenoble et Bethléem, villes jumelles, entretiennent des relations depuis près de quinze ans, formalisées par la signature d’une convention de coopération en 2009. Dans ce cadre, de nombreux projets ont été menés, que ce soit dans les champs culturel, touristique, économique ou universitaire. Depuis 2020, de nouveaux projets en direction des jeunes ont vu le jour, en lien avec le Aïda Youth Center. Parmi les projets : un musée au sein du youth center pour faire connaître leur réalité auprès des visiteurs et visiteuses, une réflexion autour du développement d’une équipe féminine de foot ou encore en juillet 2024, la venue à Grenoble à plusieurs reprises de délégations palestiniennes, ou encore l’organisation en juin 2023 du Mois de la Palestine pour découvrir les richesses du territoire et du patrimoine palestinien.

Emmanuel Carroz, Adjoint à la Mémoire, aux Migrations, à l’International et à l’Europe, déclare : « Depuis plus de 15 ans, Grenoble a noué des relations étroites avec sa ville jumelle Bethléem, en Cisjordanie. Nous sommes convaincu-es que les actions des collectivités françaises dont Grenoble en faveur de la jeunesse, du sport, de la culture ou encore de la promotion de valeurs de paix et de solidarité, permettent à des milliers de Palestinien-nes d’espérer un avenir apaisé, loin des persécutions. Les autorités israéliennes, en refusant l’entrée de parlementaires puis de représentant-es des collectivités françaises œuvrant pour la paix dans la région, envoie un signal désastreux pour la démocratie et le droit international. »

Voici quelques exemples d’actions menées à Grenoble en faveur de la paix et du dialogue Israëlien-nes / Palestinien-nes depuis le 7 octobre :

  • Chant du peuple juif assassiné, Littérature dans le ghetto de Varsovie, semaine dernière chant des camps de déportation.
  • Cycle sur Jean Zay, ministre de l’éducation, traqué, déporté, assassiné car juif
  • Guy Poran avant même le 7/10, ancien pilote de l’armée Israélienne qui milite maintenant pour la paix.
  • Lecture d’APEIROGON de Colum MacCANN : 2 pères aux filles assassinées par l’autre camp.
  • Prix Louis Blum fin juin
  • Le travail avec le cercle Bernard Lazare, pour un judaïsme pluraliste n’a jamais été aussi intense.

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